LES ZONES HUMIDES
En dépit de la forte valeur écologique, économique, culturelle et sociale qu’ils représentent, les milieux humides ont longtemps été considérés comme hostiles à l’Homme et ont par conséquent été « assainies », drainées et comblées au fil des siècles.
Leur superficie n’a cessé de régresser et leur état s’est profondément dégradé, notamment au cours de la seconde moitié du 20ème siècle durant laquelle elles ont souvent été converties en zones agricoles, urbaines ou industrielles, ou remplacées par des milieux humides artificiels.
De nos jours, la plupart des milieux humides sont encore mises en péril par l’intensification de l’agriculture, forte consommatrice d’eau et d’espace et source de pollution organique, les aménagements hydrauliques, le changement climatique, et l’introduction de nouvelles espèces.
Les milieux humides sont absolument nécessaires à la survie des oiseaux migrateurs durant leur périple. Ces lieux de pose permettent aux oiseaux de se reposer, de se nourrir et de s’abreuver afin d’accumuler des réserves énergétiques (lipides, protides et eau) indispensables à la poursuite de leur périple, et de s’abriter si les mauvaises conditions de vol les bloquent à terre.
Des acteurs se mobilisent aujourd’hui pour la préservation des milieux humides : élus, ingénieurs et techniciens des collectivités locales, maîtres d’ouvrage, agents des parcs naturels régionaux, conseils régionaux et généraux, agriculteurs, associations… Grâce à eux, de nombreuses opérations de préservation et de restauration des milieux humides ont été entreprises.
Le projet Daniel et la cigogne s’inscrit dans une démarche de mise en lumière de ces actions afin de sensibiliser à la préservation et à la restauration des zones humides.